Bonne Année à tous.
Poème de Hafez (m. 1390)
Don't Despair...
and Jacob's hut will brighten with flowers, don't despair walk on.
Aching hearts heal in time, vanished hopes reappear,
the disparate mind will be pacified, don't despair walk on.
As the spring of life grows the newly green meadow,
roses will crown the sweet nightingale's song, don't despair walk on
If the world does not turn to your whims these few days,
cosmic cycles are preparing to change, don't despair walk on.
If desperation whispers you'll never know God,
it's the talk of hidden games in the veil, don't despair walk on.
O heart, when the vast flood slashes life to its roots,
Captain Noah waits to steer you ashore, don't despair walk on.
If you trek as a pilgrim through sands to Kaabeh
with thorns lodged deep in your soul shouting why, don't despair walk on
Though oases hide dangers and your destiny's far,
there's no pathway that goes on forever, don't despair walk on.
My trials and enemies face me on their own,
but mystery always backs up my stand, don't despair walk on.
Hafez, weakened by poverty, alone in the dark,
this night is your pathway into the light, don't despair walk on."
From: 'The Spiritual Wisdom of Hafez'
Haleh Pourafzal and Roger Montgomery
3 commentaires:
Cher Pier : Vous faites bien de souligner la similitude entre les fins des vers (ce que la rhétorique appelle épiphore). C'est un cas de figure rare dans la poésie française.
Autre répétition mais que l'on ne voit pas ici parce qu'elle agit entre les poèmes : à la fin de chacun de ses poèmes Hafiz s'interpelle, cite son nom. Cela aussi est rarissime dans la littérature française.
Hafiz est peu connu en France, il l'est beaucoup plus en Angleterre, en Allemagne et en Inde (25 éditions de son recueil).
Pour ceux qui lisent l'arabe, je conseille la superbe traduction de Chawarbi publié dans un superbe volume aux editions Mahrandich (Téhéran)
Amicalement
Merci pour ces précieuses indications, cher Jalel. J'ai mis cette traduction en anglais car je n'ai pas trouvé de traduction satisfaisante en langue française pour ce poème, particulièrement pour le dernier vers que j'ai lu traduit de façons très différentes, même si le sens pouvait être approchant.
Signalons, en français, la traduction du Divân par Charles-Henri de Fouchécour aux éditions Verdier. L'avantage de cette traduction est que quasiment chaque vers est commenté par le traducteur qui nous apporte un éclairage intéressant et bien venu pour comprendre les symboles et images émaillant le Divan. Hafez a eu un admirateur fervent en Allemagne en la personne de Goethe qui qualifiait les vers du poète de Chiraz de "miracle de goût humain et de raffinement" et de "source inépuisable de perfection et de beauté tout autant que de philosophie et de mystique". Amicalement.
Pour ceux qui seraient intéressés pour en savoir plus sur l'influence de Hafez sur Goethe et l'admiration sans bornes que lui vouait le poète allemand, ils peuvent consulter cette excellente page :
http://www.teheran.ir/spip.php?article411
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